La journée officielle de commémoration de la mémoire de la traite négrière, de l’esclavage et de leurs abolitions est l’occasion pour le Grand Orient de France de rappeler que le combat des francs-maçons du siècle des Lumières aboutit à l’abolition définitive de l’esclavage en 1848. La Deuxième République efface les contradictions de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 où le statut d’esclaves dans les colonies françaises est préservé bien que les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. L’ Article premier de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948 ajoute à la liberté et à l’égalité humaine, la dignité et la fraternité.
Malgré ces textes fondamentaux pour le progrès de l’humanité, d’autres formes d’esclavages persistent en 2011 : la traite des êtres humains et le travail forcé, notamment celui des enfants.
Les principes de tolérance mutuelle, du respect des autres et de soi-même et de liberté absolue de conscience sont des piliers sur lesquels se fonde l’engagement émancipateur des francs-maçons. Aujourd’hui comme hier, le Grand Orient de France milite pour que toutes formes d’esclavages soient bannies définitivement de la planète.
Paris, le 10 mai 2011